Moi, Je ne suis qu’un pauvre
ouvrier qui cherche à assouvir ses besoins, parfois tu me croises dans la rue
en s’asseyant sur le trottoir avec un marteau et un burin à côté de mes
semblables pour être trouvé par quelque embaucheur. Malheureusement ce genre de
travail ne dure pas longtemps, ça pourrait être juste quelques heures, et sans
doute on n’est pas bien payé à cause du grand nombre, et on risque d’avoir des
problèmes sanitaires à cause de la nature du travail.
Il était déjà 10:45 du matin, et
avec le temps, la probabilité d’être embauché diminue. Ça me rend plus en plus
nerveux à cause du besoin. Lorsqu’une voiture noire a reculé en passant par
nous, ça nous rend attentifs. Quand la vitre de la voiture est baissée, on
était tous devant ce monsieur prestigieux qui restait dans sa chaise pour
choisir un seul ouvrier entre nous. Pour le rend plus difficile et sortir le
plus gagnant de cet accord, il nous a dit : «celui qui a une perceuse,
serais mon choix».
Je suis monté dans la voiture
avec la perceuse, pas la mienne sans doute. Elle était à vendre à l’occasion,
et il suffisait de dire à sa propriétaire que je la montrerais à quelqu’un.
J’aurais fait n’importe quoi pour gagner ce jour.
La mission était dans un magasin
quasi prêt pour être inauguré, mais ils sont manquées la dernière couche de
peinture, et les étagères pour lesquelles j’aurais fait des trous avec la
perceuse. J’ai démarré le travail selon les ordres de monsieur le propriétaire
qui est monté à son appartement, et quand j’étais au bout de finir, il est
descendu, vraiment en colère.
Je n’aurais jamais imaginé finir
comme ça, j’aurais pu être un diplômé plutôt qu’un ouvrier chômeur qui a l’air
d’un clochard si les circonstances avaient été plus stables, et Je
n’aurais jamais l’apparence qui a incité ce propriétaire de m’humilier à ce
point. Pour un trou mal placé parmi une trentaine, j’ai été qualifié d’un idiot,
bête comme un âne, et je dois réparer ce trou, sinon je risque de perdre
d’argent.
Oppressé, brisé, furieux, j’allais
pour acheter de mastic pour réparer ce trou de merde, mais j’ai aperçu quelque chose
de plus intéressant. Je l’ai ramené, et avec le compresseur du peintre, j’ai
rempli tous les trous j’avais déjà fait par la perceuse dans les colonnes de
béton de ce matériel.
Je suis sorti de l’immeuble, et j’ai
allumé une cigarette en face de l’immeuble propriété et habité par cette sale
personne qui possède l’immeuble. Franchement c’est très chic cet immeuble avec
ses vastes balcons, et sa décoration unique, autant que le magasin qui aurait
être inauguré au bout de 3 jours, dont les trous ne sont plus destinés aux étagères,
ils sont déjà remplis d’une substance dont le volume augmentera énormément
après quelques minutes. Il est écrit sur le pot « mortier expansif pour
démolition non-explosif ». Grâce à ce pot l’idiot qu’il en a marre, attend
en fumant prendre sa revanche.